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Chronique panique
"Ce courant n’a jamais eu d’existence réelle." Alexandro Jodorowsky (cofondateur du Panique avec Fernando Arrabal et Roland Topor"
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Roland Topor et l’art
par
Philippe Krebs,
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Au cours du Bon Plaisir, émission radiophonique de France Culture, Fernando Arrabal s’entretint avec Topor en ces termes :
 F. Arrabal : « Il y a une constante dans ta vie que tu as toujours montré, et c’est pour cela que je répète que tu es le créateur qui me cause le plus d’impression toujours, c’est parce que tu étais, toujours, totalement libre, et tu l’as montré constamment. Et tu n’as pas voulu diminuer le moindre de ta liberté. C’est-à-dire par exemple lorsque (...)
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Théâtre panique et inconscient collectif
« Les forces obscures de l’inconscient » (Jung)
par
Philippe Krebs,
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« La tradition du grand rationalisme occidental, depuis la révolution socratique et le passage du muthos (muthos, la parole) au logos (logos, parole, raison), fondateur de l’intellectualisme hellénique, avait cru pouvoir donner congé aux puissances archaïques, fondatrices de la présence au monde. Le domaine mythique avait été rejeté comme correspondant à un moment infantile de la pensée (...) »(1)
« L’intelligibilité mythique qui assurait la cohésion des sociétés archaïques a été (...)
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Panique ou le carrefour des métèques I
par
Philippe Krebs,
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« Je proclame dès maintenant que « Panique » n’est ni un groupe ni un mouvement artistique ou littéraire ; il serait plutôt un style de vie. »
(Anti-définition panique par Fernando Arrabal, in Le Panique)
Corrida panique Un jour parmi tant d’autres, nous sommes dans les années soixante, Diego Bardon, né à Fuentres des Maestres, matador espagnol panique et révolutionnaire, se refusa à tuer le taureau, préférant lui tendre une feuille de salade. Cela donna lieu à un véritable (...)
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Le Carrefours des métèques III : Arrabal et Jodorowsky
par
Philippe Krebs,
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Panique et tératologie
Arrabal, Jodorowsky et Topor, ont tous trois connu le rejet et la discrimination, à différents moments de leur vie. Le monstre deviendra l’un des archétypes du Panique. Alexandro Jodorowsky est né au Chili, près de la frontière bolivienne. Son père était russe et sa mère argentine, d’origine russe. Dans ce désert où il ne pleut presque jamais, il fut l’objet de discrimination et de divers traumatismes. Il fut d’abord « persécuté », parce que seul enfant à la peau (...)
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Fernando Arrabal
"Le rêve fait partie de la vie"
La résurgence des symboles du rêve
par
Philippe Krebs,
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« La belle apparence des mondes du rêve, que tout homme sait créer en artiste accompli, est le « fondement de tous les arts plastiques, comme aussi, (...) d’une large part de la poésie » Nietzsche
Le rêve représente vingt pour cent du sommeil. Quel est son but ? Est-il chargé de restaurer l’individuation ? La nécessaire diversité prônée par Panique pose les rêves comme un possible rempart contre le système (l’infinité des systèmes qui opèrent à notre encontre) qui n’est autre qu’un vaste (...)
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Le Carrefour des métèques II : éphémère panique et Roland Topor
par
Philippe Krebs,
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« Le groupe panique international présente sa troupe d’éléphants » Le 25 mai 1965, le groupe panique présente un spectacle en trois parties (Cérémonie de la femme nouvelle, de Roland Topor, Les Amours impossibles de Fernando Arrabal et Autosacramental d’Alexandro Jodorowsky), happening phénoménal qui eût lieu au Centre Américain, un spectacle décrit par un spectateur comme une « fête folle, parodique, désordonnée, tout un peuple de baigneuses en maillots rayés s’agitait, mimait la frayeur, (...)
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Le carrefour des métèques IV
par
Philippe Krebs,
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La voie de la connaissance et la voie du mécréant
Alexandro Jodorowsky s’est intéressé à diverses mystiques, et a suivi nombre d’enseignements avant de créer le sien propre, qu’il nomme la « psychomagie » : Gurdjieff, Suzuki, le zen, le bouddhisme, la culture japonaise, la culture chinoise, le soufisme, le judaïsme, le Zohar, la cabbale... C’est au Mexique qu’il rencontre un Roshi zen, un « japonais sans âge », Ejo Takata. Il suit ses leçons, endure les coups de bâton, et demeure à (...)
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Quelques jalons dans l’histoire des paniques
par
Philippe Krebs,
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PANIQUE ?
C’est la vie.
C’est aussi le désordre, le chaos, une certaine brutalité amoureuse gorgée de fécondité et surtout une part immense de démesure et de rêve.
Panique, c’est Roland Topor, Alexandro Jodorowsky, Fernando Arrabal, Olivier O. Olivier, Christian Zeimert, Diego Bardon, Sam Szafran, Abel Ogier, Michel Parré, Roman Cieslewicz, Jérôme Savary, Jacques Sternberg,..., une nuée d’individualités riches douées d’une philosophie de vie et d’une force de préhension des (...)
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Le carrefour des métèques V : Roland Topor
par
Philippe Krebs,
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Les choses sales
En trublion de l’art, en pourfendeur des normes, en dynamiteur du bon goût, en frère des « monstres », de ceux qu’on nomme les déshérités, Topor, à force d’avoir tant brouillé les pistes, a rendu sa perception d’autant plus difficile ; considéré à raison comme un très grand dessinateur, dans la lignée des Breughel, Bosch, Rembrandt, Goya et autres Callot, le public a délaissé à tort une création littéraire originale et sans concession, un remède actif (...)
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