Le Fou parle

 

Texte publié dans la revue Le Fou parle n° 17 - juin 1981
Le pape Jean-Paul II, dit le Ver blanc

par Jacques Vallet,


On pouvait croire que c’en était fini, que la larve romaine n’abîmerait plus jamais nos jardins intérieurs. L’Église et son Dieu s’effilochaient fantômes. Sur terre, des combats réels pour plus de bien-être et de liberté remplaçaient cette longue perversion mentale, la croix symbole de libération. Les peuples échappaient à l’obsession du supplice. Ils se dégagaient, peu à peu, des serres du chapelet, de la messe et du prêche. Dans les esprits, le cancer de la culpabilité était (...)
Lire la suite
 

 

Texte paru dans la revue Le Fou parle n °25 - sept. 1983
Antonin Artaud : le rêve mexicain par J.M.G. Le Clézio



Le Mexique est une terre de rêves. Je veux dire, une terre faite d’une vérité différente, d’une réalité différente. Pays de lumière extrême, pays de violence, où les passions essentielles sont plus visibles et où la marque de l’antique histoire de l’homme est plus sensible ; tout comme dans certains pays fabuleux, la Perse, l’Egypte, la Chine. Pourquoi ce rêve ? Qu’est-ce qui fait du Mexique un des lieux privilégiés du mystère, de la légende, un lieu où le moment même de la création paraît (...)
Lire la suite
 

 

Texte paru dans la revue Le Fou parle n °2 - jullet/août 1977
De quelques aspects méconnus de l’acupuncture



Si je me souviens bien, ce fut au cours des premières grandes chaleurs de l’été 1927 que se manifestèrent les premiers assauts de ce mal curieux, une sorte d’aigreur et des picotements brefs mais très vifs à l’estomac. Je ne pris pas la peine de consulter, décidant que le temps orageux y était pour beaucoup. Mais en novembre, voire peut-être même en décembre, les choses ne s’étaient pas du tout arrangées et je souffrais même davantage. Je vis alors plusieurs médecins, absorbai de multiples (...)
Lire la suite
 

 

Texte publié dans la revue Le Fou parle n°20
La bite de Delfeil de Ton



J’étais grand pour mon âge, à cette époque. J’avais dix ans et je mesurais un mètre quatre-vingt-deux. Maman m’habillait en fille parce qu’elle avait honte de moi. J’avais honte de maman à cause de son grand nez. Mes copains disaient qu’elle avait le nez comme j’avais la bite. J’avais une grande bite pour mon âge. Je faisais semblant d’en être fier mais à chaque fois qu’un de mes copains soulevait ma robe pour la montrer à tout le monde, je rougissais. Papa était parti de la maison, (...)
Lire la suite
 


 

 

En Résumé Plan du Site Le Collectif La Rédaction Contact Catalogue Lettre d’Information
Textes & illustrations sous COPYRIGHT de leurs auteurs.